Sejours à BORMES LES MIMOSAS – septembre 2025
Dans le cadre des séjours SENIORS EN VACANCES – ANCV, 2 voyages ont été réalisés vers BORMES LES MIMOSAS en septembre dernier : du 13 au 20 septembre et du 27 septembre au 4 octobre, ceci pour environ 160 personnes.
17 ou 18 heures de voyage, épuisant pour tous ! Que c’est loin la Provence, surtout quand on passe par Bordeaux, Agen, Toulouse, Carcassonne, Narbonne, Arles, Aix en Provence, etc… quel trajet ! Les dernières dizaines de kilomètres semblent intermidables.
Une arrivée en nuit, il nous semble être perdus dans un grand espace fait de nombreux bungalows.
Un dîner tardif, puis une nuit réconfortante.
Nous découvrons notre environnement : de petites chambres, un espace toilette/sanitaire également petit, une marche pour y accéder. Ces installations nous paraissent d’un autre temps ! Mais le cadre extérieur est vaste, verdoyant, De grands espaces (11 ha je crois) pour ce centre CEVEO !
Le programme, qui semblait léger a priori, a été apprécié par tous les participants.
Tout au long de la semaine, nous visitons :
- Bormes les Mimosas, cité médiévale, ses ruelles pentues et fleuries, ses portes sculpées, et c’est un ravissement que de voir ses magnifiques arbres exotiques, ses nombreux mimosas – dommage qu’ils soient défleuris – ses petits boutiques et son marché animé.
- Le Lavandou,, station balnéaire réputée (une pause appréciée), son « château », son port, ses « pointus »
- La Londe les Maures où nous nous baladons en petit train pour découvrir d’exceptionnelles vues sur la ville, le vignoble, les plages..
- Port Grimaud, où nous embarquons à bord d’un Coche d’Eau (mais chut, ne parlons pas trop fort, cela dérange ces riches habitants….) pour admirer de majestueux yachts, ses maisons colorées (un autre monde ici!).
- Une nouvelle promenade en mer nous conduit vers le Fort de Brégançon, piton rocheux lieu officiel de villégiature des Présidents de la République française. Nous le voyions via les médias, mais le voici devant nous. Quelques photos, bien entendu !
- Des jardins méditéranéens avec leurs arbres immenses, des plantes grasses et/ou inconnues dans notre région. Ah, si nous pouvions en ramener des boutures !
- Nous visitons une miellerie où la propriétaire, excellente pédagogue, nous explique le cycle de la vie des abeilles et la fabrication du miel. Nous dégustons (et/ou achetons) ces excellents produits.
- Rendez-vous est pris avec des producteurs de vins de Provence ; nous visitons quelques vignes et dégustons (décevant pour l’un d’eux)
- Voici une autre découverte : les Salines des Pesquiers – aucune comparaison avec nos marais salants tels que Guérande. Ici le sel, exporté dans toute l’Europe, a fait la fortune de la ville d’Hyères (que nous traverserons plus tard). Les guides nous expliquent le fonctionnement, la vie des sauniers et les traditions ou légende qui y sont liées. Ce site est désormais réserve ornitholoique.
- Nous mettons le casque pour visiter le Musée de la Mine de Cap Garonne où le guide nous raconte la vie des mineurs et l’histoire de la roche.
- Nous admirons ces gigantesques arbres exotiques, ces plantes régionales ou venues de pays lointains au sein des Jardins (Jardin des Méditerranéens ou le Jardin Olbus Riquier, selon les groupes). Des merveilles !
Nous avons divers temps d’animation :
- Les soirées sont toutes occupées si nous le souhaitons, entre cabaret, danse,quizz, karaoké, avec
- un Directeur animateur acteur clown chanteur
- une jeune à la fois guide, chanteuse, actrice, animatrice – Sixtine – que nous apprécions tous pour son grand dynamisme.
- une équipe de restauration sachant quitter le service pour assurer le spectacle nocturne.
- La journée sans chauffeur laisse du temps libre. On apprend le tir à l’arc (ah, où était la cible ? Pas facile!).Certains rejoignent St Tropez , d’autres jouent aux boules ou se baladent (certaines même s’y perdront!).
Un grand merci – pour le groupe 2 – à Fabrice, chauffeur, qui a été apprécié pour sa disponibilité, sa simplicité, son écoute… en résumé sa gentillesse.
Des séjours réussis. Merci aussi à ceux qui les ont organisés, préparés, encadrés :
Robert et Marie-Annick, Annick.
Rendez-vous au 20 octobre, Le Rheu, pour faire un bilan et voir quelques photos.
Septembre, mois privilégié pour les vacances des seniors à LUZ ST SAUVEUR
Dans le cadre des séjours « Seniors en vacances » proposés dans des centres d’hébergement agréés par l’A.N.C.V. Robert BARIL, porteur de projets pour notre secteur, avait choisi pour la 2ème fois LUZ ST SAUVEUR, dans les Hautes Pyrénées.
Un beau programme pour cette semaine du 31/08 au 7/09.
Nous avons pu
- découvrir les vallées et cols environnants, dont le célèbre Tourmalet et le Cirque de Gavarnie
- randonner autour du Lac de Payolle
- nous promener dans Luz même, proche du Centre, grâce à un agréable chemin piétonnier
- visiter une fabrique de lainage des Pyrénées, un élevage de porcs noirs
- déguster des fromages et charcuteries du pays
- consacrer une journée à Lourdes : musée de Bernadette et domaine du Sanctuaire
- admirer les personnages de belle grandeur dans le village de Campan
- nous détendre au centre balnéoludique ou sur le terrain de boules du village de vacances
- et aussi, chanter, danser lors des animations de soirées.
Situé au cœur des montagnes, le cadre du Village est toujours aussi magnifique. Certains y avaient déjà séjourné en 2018 mais de gros travaux y ont été réalisés depuis et, entre autres, les chambres et salles d’eau ont été bien rénovées et sont fort agréables.
En résumé, un bon séjour. Merci aux organisateurs.
A Barentin – Relais de l’amitié – L’Hermitage
La Haute Normandie – du 19 au 22 mai 2025
« Voici le mois de mai où les fleurs volent au vent » et où nous avons tous envie de bouger, de voyager, de découvrir de nouveaux horizons.
Pas de long voyage pour se dépayser, faire une coupure, et découvrir. Là nous nous sommes fixés une région presque voisine : la Normandie.
Les plages du débargement ? Nous connaissons tous plus ou moins. Alors nous allons « pousser » un peu plus au Nord, plutôt vers une partie de la Haute Normandie.
C’est un programme que nous avons proposé à nos amis des associations de Gemouest, via Aven Tour que nous avons sollicité pour le réaliser. Honfleur sera notre port d’attache et nous circulerons ces 4 jours vers et autour de ce point d’appui. 38 participants mais seulement 20 adhérents de notre secteur. Dommage !
Sur la route, une première étape : nous nous arrêtons à Villedieu les Poêles – Cité du cuivre – où nous visitons la Fonderie de Cloches.
Nous franchissons le portail ouvragé de la fonderie et apercevons une grande cheminée rouge.
La visite débute dans la cour où nous sommes invités à faire raisonner les cloches en utilisant un simple maillet. Nous nous prêtons au jeu.
Devant l’atelier la guide nous invite à nous boucher les oreilles, avant de faire retentir une majestueuse cloche d’une puissance impressionnante. Ensuite, elle nous décrit le processus fascinant de création des cloches. Nous découvrons le savoir-faire des ouvriers tout au long des étapes de fabrication des cloches, cire, ciselage, accordage…et certaines matières utilisées telles que de l’argile et du crottin de cheval ou des poils de chèvre !
En résumé un atelier unique en France : 9 siècles de tradition, des gestes ancestraux aux techniques les plus modernes, un atelier en pleine activité où sont fabriquées plus d’une centaine de cloches chaque année (dont les cloches de Notre Dame).
Nous poursuivons notre route vers HONFLEUR. Une visite guidée permet au plus grand nombre de découvrir cette magnifique commune, d’autres choisissent plutôt le petit train. 2 angles de vue différents mais tout aussi intéressants. Nous nous laissons conter l’histoire de la ville, de ses monuments emblématiques dont l’étonnante église Ste Catherine, toute en bois, avec son clocher séparé, le vieux bassin… Un temps libre nous permet de flâner sur le port au gré de nos envies.
Nous nous dirigeons ensuite vers notre hôtel en péréphérie d’Honfleur proche du Pont de Normandie (magnifique pont à haubans inauguré en 1995 – 850 m de long – 50 m de haut – 2 grands piliers) pont que certains aperçoivent de leur chambre.
Le deuxième jour sera différent. Nos papilles y seront en émoi. Nous visitons le matin une distillerie de Calvados : explications sont données sur l’élaboration du Calvados, les différentes variétés de pommes utilisées, les pressoirs, les chais. Nous dégustons ensuite ce « doux » breuvage ou/et du cidre normand (tout ceci avec modération, bien entendu).
L’après-midi, autre lieu : la Basilique Ste Thérèse de LISIEUX
Sainte Thérèse de Lisieux ayant été béatifiée en 1923 et canonisée en 1925, il fut décidé de construire une grande basilique vouée au pèlerinage dans la ville où elle avait vécu et où elle était morte. En effet, la dévotion à la nouvelle sainte attirait rapidement des foules de plus en plus importantes.
Cet imposant édifice de style néo-byzantin inspiré de la basilique du Sacré-Cœur de Montmartre, est situé sur une hauteur en limite de la ville. Sa constraction a débuté en 1929 et sa consécration a eu lieu en 1954. Sa superficie totale est de 4 500 m2, la hauteur du dôme est de 90 m, la longueur de l’édifice est de 104 m.
A l’intérieur, nous découvrons d’abord la crypte, qui est entièrement recouverte de marbre et de mosaïques. 5 mosaïques représentent les étapes importantes de la vie de Thérèse : son baptême, sa première communion, sa guérison miraculeuse, sa profession, sa mort..
La crypte abrite le reliquaire des saints Louis et Zélie Martin, parents de sainte Thérèse.
La basilique :
Les jours d’affluence, 3 000 pèlerins peuvent prendre place sur les bancs de la basilique et suivre sans difficulté les cérémonies qui se déroulent dans le sanctuaire : aucune colonne n’arrête le regard.
Les pèlerins ou visiteurs aiment s’attarder sur les mosaïques et les vitraux qui ont été réalisés dans les ateliers de Pierre Gaudin (1908-1973), selon la grande tradition des maîtres-verriers du Moyen Âge : cet artiste a joué avec la couleur des vitraux pour créer une lumière qui favorise le recueillement… Il suffit qu’il y ait un peu de soleil pour que les vitraux donnent à la basilique une ambiance particulièrement chaleureuse.
Après un super déjeuner, nous nous rendons ensuite dans une fromagerie où des explications nous sont données sur la fabrication des fromages AOC du Pays d’Auge : Livarot, Pont L’Evêque, Camembert). S’en suit une dégustation puis des achats pour ceux qui le souhaitent.
Retour à l’hôtel (via le Centre des Marques pour certains car il est situé juste à côté. Il semble possible d’y faire des affaires mais le temps est compté!).
Pour le 3ème jour, nous traversons l’estuaire de la Seine par ce fameux Pont de Normandie. Nous avons rendez-vous dans le port du Hâvre pour embarquer et ainsi découvrir au fil de l’eau la diversitité des activités portuaires ainsi que différents types de navires. C‘est le deuxième plus grand port français en termes de trafic maritime et le premier port pour le trafic de conteneurs.
Impressionnant vraiment, nous sommes tout petits près de ces gros pétroliers ou tankers, ces porte-conteners (dont certains font 7 étages!). Exemple sous nos yeux : le Prospero, navire de 170 m de long et 28 m de large. Un autre doit faire environ 300 m de long et peut contenir 80 000 l. Des monstres !
Nous poursuivons notre découverte de la région en nous dirigeant vers ETRETAT, station balnéaire mythique de la Côté d’Albâtre. La guide – sous un temps bien maussade – nous présente ce village romantique, son centre ville, ses vieilles halles, ses charmes et légendes qui ont inspiré de nombreux artistes puis nous prenons quelques photos devant ces falaises grandioses bien connues.
Encore un bon déjeuner (oh, notre régime !) et nous continuons vers FECAMP et le Palais Bénédictine. « Insolite et magique, à l’architecture éclectique, ce monument invite à la découverte d’une histoire et d’un produit. C’est dans ce site d’exception qu’est élaborée depuis plus d’un siècle la liqueur Bénédictine, exportée à 95 % dans le monde entier ». Nous admirons l’architecture du bâtiment, visitons le musée de l’art ancien, puis les caves – multitude de foudres et de fûts de chêne – et la distillerie, les secrets de fabrication de la Bénédictine,
Bien sûr, une dégustation est indispensable.
Retour à l’hôtel. Dernière soirée où nous partageons quelques danses avec nos nouveaux amis rennais co-participants à ce voyage.
4ème jour : l’objectif est de nous rendre à L’AIGLE pour découvrir la dernière manufacture d’aiguilles à coudre et d’épingles en France. : l’entreprise BOHIN. Cette usine est en activité. Elle existe depuis plus de 180 ans
« Fondée en 1833 par Benjamin BOHIN, l’entreprise voit le jour en Normandie, dans l’Orne à Saint-Sulpice-sur-Risle, lieu où elle est encore située aujourd’hui. Le fondateur est un homme visionnaire, inventif… et précoce ! À l’âge de 11 ans, il demande à reprendre l’entreprise familiale de production de boîtes en bois. Après deux refus et trois fugues, à 17 ans, son père cède… il atteint enfin son but, et transforme l’entreprise pour en faire celle que nous voyons aujourd’hui »
« Sous l’impulsion de Benjamin, l’entreprise lance la production en série, se spécialise dans la création d’objets à partir de fil d’acier et devient un expert en aiguilles et en épingles. La consécration pour les aiguilles BOHIN arrive en 1889 : elles sont récompensées par une médaille d’Or à l’Exposition Universelle de Paris. Les générations de BOHIN se succèdent et développent une entreprise prospère qui compte en 1914 près de 600 employés entre ses usines de production dans l’Orne, la tréfilerie en région parisienne et son siège social rue Rambuteau à Paris. Après guerre, l’essor du prêt à porter, l’arrêt des cours de couture à l’école ou encore l’invention des couches à scratch marquent la fin de la belle époque pour l’entreprise… en 1997, elle est au bord de la liquidation judiciaire. Son directeur commercial décide alors de la reprendre et la sort de ce mauvais pas.
L’entreprise propose aujourd’hui un large catalogue d’outils de mercerie composé de sa propre production et de produits développés par ses partenaires fabricants en France, en Europe et dans le reste du monde.
Nous traversons les ateliers de production et accédons également à son musée.
Quel savoir-faire ! Vraiment une visite intéressante où nous apprenons qu’il est nécessaire de franchir 27 étapes avant que l’aiguille soit faite, soit environ 2 mois.
Quelques participants du groupe en profitent pour faire des achats., la qualité étant au rendez-vous pour les couturières, les brodeuses ou les tricoteuses.
Après un excellent déjeuner à nouveau, nous prenons la route du retour. Une visite est prévue sur ce chemin, celle du Château de Carrouges, l’un des fleurons du patrimoine normand. La pluie joue à cache cache avec nous mais nous pouvons découvrir cette belle demeure, située en contre bas du village. Nous passons en premier lieu sous le Chatelet, constuit de briques rouges et sommes conquis par la beauté du château et de ses douves. L’histoire du lieu nous est contée. Nous traversons différentes salles (réception, chambre..) où de grands personnages sont passés ou ont séjourné tels que Marie de Médicis ou Rabelais.
Derniers moments. Retour vers Rennes puis vers nos diverses communes. 4 jours intéressants dont nous dresserons un bilan ultérieurement mais celui-ci semble déjà positif selon les différents échos, tant par son contenu que par sa durée. Un mini-séjour de 4 jours semble être une bonne formule.
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Séjour ANCV
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Madame BARIL au 06 67 98 88 21



































































